LE PROCESSUS PEUT CONTRIBUER À LA PERFORMANCE DE 5 FAÇONS
Si vous lisez ceci, vous savez certainement comment mener les choses à bien. Personne n’arrive à cette étape du parcours olympique sans comprendre comment s’occuper de ces petites choses qui font une grande différence. Cela dit, il n’est pas nécessaire que nous vous disions que votre processus d’accréditation est une de ces petites choses. Et ce n’est pas un secret qu’il peut présenter beaucoup de défis.
La bonne nouvelle, c’est que (comme toujours) nous sommes là pour vous aider. Voici cinq façons de vous assurer que le processus d’accréditation aura un impact positif sur la performance d’Équipe Canada :
1. COMPRENEZ QUE VOUS CONTRIBUEZ AU SUCCÈS D’UNE PLUS GRANDE ÉQUIPE
Votre catégorie d’accréditation (ou absence d’accréditation) sert une cause plus noble. En fait, parce que vous avez obtenu le droit de suivre ce processus, le statut de votre accréditation (et celui de vos éventuels coéquipiers) s’inscrit dans le cadre de l’objectif commun d’Équipe Canada et agit comme un puzzle. Chacun a un impact sur chaque sport et chaque secteur fonctionnel de notre équipe — tout cela vise un but : la performance optimale de l’équipe. Votre accréditation joue un rôle clé dans cette performance. Voici comment :
L’accréditation de catégorie Ao :
Les accréditations « Ao » sont réservées aux officiels d’équipe, ou en d’autres mots, aux personnes dont le rôle est essentiel à la performance des athlètes sur le terrain, et à celles qui doivent accéder au Village olympique pour l’administration générale de l’équipe. Ces accréditations sont assez limitées.
Chacun a des besoins différents :
Cela semble évident, mais lorsqu’on considère chaque sport et leurs besoins spécifiques en matière de performance, les différences s’additionnent. Notre travail au COC consiste à prioriser ces besoins lorsque nous répartissons la petite quantité d’accréditations Ao qui nous est attribuée. Les priorités sont basées sur la taille de l’équipe d’athlètes de chaque organisme national de sport, le potentiel de médailles, les exigences relatives à la science et à la médecine du sport et d’autres considérations déterminées comme étant essentielles à la performance.
Les restrictions olympiques sont rigoureuses :
Contrairement au circuit de la Coupe du monde ou aux Championnats du monde, l’allocation des accréditations aux Jeux olympiques est soumise à un contrôle plus serré. Les entraîneurs personnels et les membres de l’équipe de soutien en subissent souvent les effets. Ceci représente une distraction potentielle pour un athlète habitué à avoir des entraîneurs et un personnel de soutien additionnels autour de lui à l’entraînement. Pour cette raison, il est essentiel de déterminer stratégiquement les rôles qui peuvent uniquement être remplis par les détenteurs d’accréditation Ao dans le but de maximiser le nombre d’accréditations allouées aux sports.
Le transfert des accréditations Ao constitue une excellente solution :
Pour tirer le maximum du nombre limité d’accréditations Ao qui nous est alloué, nous avons la possibilité d’en transférer jusqu’à la moitié — d’un sport à l’autre ou au sein de l’équipe de mission. C’est une excellente solution, parce qu’elle nous permet de tirer profit du calendrier de compétition lorsqu’il n’existe pas de problème de chevauchement. Toutefois, la situation est plus compliquée en plein milieu de la période des Jeux où les accréditations sont particulièrement limitées en raison des restrictions relatives au nombre d’accréditations par jour. L’allocation des accréditations est juste, mais inégale. En réalité, certains sports et membres de l’équipe de mission du COC profiteront davantage de l’horaire des compétitions que d’autres, et cela ne facilite pas les choses. Comparer les sports ou comparer les autres pays avec nous, ce n’est pas comme si on comparait des pommes entre elles. Cela dit, et parce que nous sommes des experts dans la planification de ce que nous ne pouvons contrôler, la disponibilité des accréditations est basée sur ce qui nous aidera à accomplir notre objectif d’équipe ensemble.
2. SACHEZ QUE CE NE SERA PAS PARFAIT
Dans la vie, il y a des choses qui sont indéniables : le soleil se lève chaque matin, et l’accréditation olympique est une source de défis. Encore une fois, comme vous êtes des experts pour ce qui est de surmonter les défis hors de votre contrôle, nous avons mis en lumière certaines situations afin de vous aider dans votre planification.
En ce qui concerne les accréditations olympiques, la demande excède de loin ce que nous avons le droit de fournir. S’il n’en tenait qu’à nous, chacun recevrait le nombre d’accréditations demandé. Malheureusement, ce n’est pas possible. C’est le CIO qui décide du nombre d’accréditations à allouer aux CNO, et le calcul est basé sur le nombre d’athlètes que nous envoyons aux Jeux.
Par conséquent, nous ne saurons le nombre final d’accréditations qui nous sera alloué qu’à la fin de la période de qualification (pour PyeongChang 2018, il s’agit du 25 janvier 2018). Et c’est à nous de faire les estimations nécessaires pour la répartition de ces accréditations. Ces estimations peuvent changer et souvent elles changent avant la réunion d’inscription des délégations, qui se tient deux semaines avant la cérémonie d’ouverture.
3. UTILISEZ VOTRE STATUT COMME UN AVANTAGE
Les Jeux présentent leurs lot de variables, mais il y a une chose sur laquelle vous pouvez compter : votre accréditation aura un impact sur votre expérience aux Jeux. En conséquence, elle influera sur vos plans. Voici un sommaire qui vous aidera à mieux comprendre le type d’accès auquel donnent droit certaines accréditations :
4. POSEZ LES BONNES QUESTIONS
Êtes-vous au courant du statut de l’accréditation qui vous a été allouée pour les Jeux? Si la réponse est non, vous devrez avoir bientôt une conversation avec votre chef d’équipe. Parfois, il est possible d’effectuer des modifications mineures sur place. Toutefois, en général, les allocations d’accréditation sont déterminées à l’avance et ne peuvent être changées, alors ne vous rendez pas aux Jeux en pensant que vous pourrez faire les changements sur place.
Voici quelques questions qui vous aideront à guider la conversation afin de vous permettre de comprendre ce que votre accréditation ou non-accréditation signifie pour votre expérience aux Jeux :
- Quels sont les jours où je serai accrédité (y aura-t-il une période aux Jeux où je ne serai pas accrédité)?
- À quelle forme de transport terrestre aurai-je accès? Et qu’en est-il de mon entraîneur, de mon conseiller en préparation mentale, de mon physiothérapeute?
- Quels sont les jours où j’aurai besoin d’un laissez-passer pour le Village?
- Est-ce que je quitterai le Centre de performance pour le Village et quand?
- Aurai-je accès aux sites d’entraînement?
- Combien de temps devrai-je prévoir pour mes déplacements vers les sites d’entraînement / pour recevoir mes laissez-passer pour les sites d’entraînement?
- Aurai-je besoin de billets de compétition?
- Est-ce que je serai accrédité/admissible pour défiler à la cérémonie d’ouverture ou de clôture?
5. AYEZ CONFIANCE DANS LA SOLUTION
Comme nous l’avons mentionné plus haut, nous sommes tous des experts dans le contrôle des choses que nous pouvons contrôler et dans la planification de ce que nous ne pouvons pas contrôler. Le processus d’accréditation ne fait pas exception à cette règle.
Le COC fait tout ce qui est possible pour optimiser la composition de notre équipe, et vous êtes un élément essentiel à l’atteinte de notre objectif commun aux Jeux. Nous savons que nos solutions collectives porteront des fruits. Si vous comprenez comment tous les éléments du processus d’accréditation s’imbriquent, vous pourrez multiplier l’impact positif que vous avez sur la performance de l’équipe et ainsi passer à la prochaine « petite chose » qui fera une « grande différence ».